Le Portugal dispute la 8e Coupe du Monde de son histoire, la 6e Coupe du Monde consécutive. Parmi ces participations, il est impossible d’oublier celles de 1966 et de 2006, d’autres en revanche ont été calamiteuses et sont de lointains souvenirs. Retour sur les différentes campagnes de la Seleção. Aujourd’hui, retour au Brésil, 2014.
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Après un bel Euro 2012, le Portugal de Paulo Bento arrive au Brésil avec de belles aspirations et surtout après une qualification héroïque face à la Suède, en play- offs, où Cristiano Ronaldo a pratiquement qualifié à lui tout le seul la Seleção. Dans un groupe abordable, sauf l’ogre allemand, rien ne laissait penser que le Portugal pouvait être éliminé dès le premier tour. La première rencontre a été un véritable calvaire pour Ronaldo et compagnie. Face à l’Allemagne, les hommes de Paulo Bento se sont inclinés sur le très lourd score de 4-0 ! D’entrée de jeu, les allemands inaugurent le score sur penalty (Müller). Hummels double la mise à la demi-heure de jeu. Incapables de réagir, le Portugal perd la tête à l’image de Pepe qui finit expulsé à la suite d’un coup de boule sur un allemand… Réduit à 10, le Portugal encaisse un nouveau but de Thomas Müller ! A 3-0, Paulo Bento préfère limiter la casse et ordonne à son équipe de prendre peu de risques pour ne pas se voir infliger une défaite historique. Malgré cela, Müller inscrit un dernier but à la 78e minute.
Le Portugal dispute sa 2e rencontre face aux USA dos au mur où la défaite est interdite. Sans Rui Patrício, blessé, le Portugal démarre parfaitement la rencontre avec un but de Nani dès 5 minutes de jeu. Sauf que c’est bel et bien les Etats-Unis qui contrôlent le jeu. Le Portugal ne supporte pas la chaleur suffocante de Manaus et se laisse égaliser en 2e période par Jones. Puis à 10 minutes de la fin, Dempsey douche les espoirs Portugais. Cristiano Ronaldo, blessé durant tout le mondial mais tout de même titulaire, est méconnaissable. Hugo Almeida, Postiga et Éder n’y arrivent pas en attaque… C’est Silvestre Varela qui égalise d’une tête venue de nulle part à la 95e et permet au Portugal de ne pas faire ses valises de suite.
A Brasília, face au Ghana, il n’y a pas eu de miracle. Le Portugal a bien ouvert la marque en 1e période (CSC) et même l’Allemagne a aidé. Mais le nombre de buts à marquer pour pouvoir avoir un meilleur goal average que les USA était insurmontable pour ce Portugal là. Cette après midi là, avec une sélection remaniée au milieu, les «tugas» se sont mieux débrouillés que contre les USA, il est vrai que l’adversaire n’était pas du même calibre. Ronaldo qui a disposé de la majorité des occasions n’était pas inspiré même s’il inscrit un but de 2e période, à un moment où les espoirs du Portugal étaient déjà parti en fumée avec le but égalisateur de Gyan…
